Le christianisme en Afrique est profondément modelé par la Bible. Dans bien des cas, la Bible a été le premier livre traduit en langues vernaculaires et l’un des premiers livres imprimés accessible aux pasteurs, évangélistes et catéchistes. La lecture et l’interprétation des Écritures dans les communautés locales a été l’un des facteurs essentiels du développement des théologies locales. Ces lectures locales n’étaient pas seulement conçues comme des applications du message des Écritures à des situations nouvelles. Les lecteurs croyaient souvent (re)découvrir des aspects du message scripturaire qui étaient passés inaperçus quand ces textes étaient lus dans des contextes culturels différents, dans des environnements intellectuels ou dans des situations sociales éloignées des questions qu’on se posait à la base. Les lecteurs croyaient qu’ils entendaient la voix du Saint-Esprit d’une manière nouvelle dans leurs contextes. Leurs interprétations ne doivent pas seulement être étudiées comme exemples de lectures locales, mais aussi en relation avec leur revendication d’apporter de nouvelles approches des Écritures qui aient du sens pour l’Église universelle et pour l’exégèse savante. En Afrique subsaharienne, exégèse universitaire et lectures de l’Écriture à la base n’ont pas été séparées au même degré qu’elles l’ont été dans l’université occidentale moderne et il se pourrait que ce soit là un de ses apports les plus durables de l’Eglise en Afrique à l’Église à travers le monde.
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